Funambule-de-Porcelaine

Emotions à temps partiel

Mardi 22 novembre 2011 à 22:37

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Après la douleur, mes cris se sont essoufflés, et ont ternis. J'ai vécu sans.. en ignorant les faits.
J'ai un arrière-goût d'avant sans la bouche. Un goût tatoué au fond de moi-même. Un truc qui ne s'enlève pas, ponctué d'insomnie passagère. Le temps passe, estompe, mais il n'efface pas c'est faux.
Le temps est un traitre.

J'ai souvent l'impression d'avoir vécu un truc, que je ne revivrais jamais plus de ma vie. Un truc fort, mais maintenant douloureux. Même si je n'ai plus de souffle pour crier ma peine. Justes quelques larmes... et des pensées entêtantes.
J'ai vécu sur un nuage, j'ai flotté pendant un moment comme ça.  Ca m'allait très bien dans un sens, car je sais très bien rêver ma vie. Là, j'avais ce qu'il me fallait.
Mais il faut que je vois les choses en face maintenant. Que je m'arrange avec la vérité... avec la vie en somme. Que j'arrête d'avoir peur de tout, d'avoir peur de vivre.

Il y a lui maintenant, et c'est un peu comme s'il appuyait sur des boutons qui rembobinent la K7. Je ne suis pas guéri, mais est ce qu'on peut en guérir un jour?

Quand ca c'est passé, ça allait, j'étais entouré de mes amis, que je voyais tous les jours. J'étais tellement occupé, jamais seule, c'était parfait. Maintenant je n'ose pas leur dire que ca ne va pas. Que je pense à lui, celui d'avant, tous les jours, et parfois plusieurs fois.

Dimanche 21 août 2011 à 20:01

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C'est étrange comme dans un simple regard, peut se créer une alchimie. Par juste un regard honnête et doux, on peut (juste) ressentir quelque chose de fort, mais aussi d'apaisant. Sans un seul mot, aucun.
Alors que je clamais à qui voulait bien l'entendre que les mecs sont tous pareils: des mysogines, lâches et égoïstes. Que je les mettais tous dans le même panier. Parce que oui, c'est vrai, les mecs sont quasiment tous les mêmes à mes yeux. Et j'ai tellement d'exemple me concernant ou pas.
Mais bref, lui, cet inconnu, à qui j'aurais donné le bon dieu sans confession; par ce qu'il a dégagé, je me suis dit qu'il était l'exception certainement.
Je sais que je suis ridicule aux yeux de beaucoup de monde, même aux yeux de ce que je connais bien avec cette histoire.  Ainsi qu'aux miens.
Mais voilà, j'y pense tout le temps. La nuit, la journée, à chaque moment, et c'est à double tranchant pour moi.
Ca me fait beaucoup de bien, je ne pense presque plus à l'autre, mais à lui.
Lui et ses yeux gris/bleus. Lui qui me regardait tout le temps avec ce sourire si doux. Et ces quelques attentions si adorable. Juste l'espace d'un repas et demi, j'ai craqué. Car je crois bien qu'aucun mec ne m'a traité comme ça auparavant.
Et c'est ridicule d'attaché autant d'importance à tout ça et mauvais pour moi. Car il est loin, beaucoup trop loin. Et que je ne peux pas le contacter. Qu'il y a trop de barrière entre nous deux. Et que je me fais peut être trop de film.
Et tout ça commence à me faire un peu mal.

Je voudrais tellement le revoir... Le voir.






[J'ai l'impression d'avoir laissé un bout de mon coeur quelque part dans ses yeux.]




Dimanche 21 août 2011 à 19:00

J'ai l'impression qu'on m'a enlevé les piles. Que j'ai une sorte de court circuit.
Pourquoi je déprime alors que je dois me trouver dans une des plus belle ville du monde?
C'est abrutissant toute cette peine, tous ces mensonges, toutes ces trahisons.                  Tout ça, toute seule.


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Dimanche 21 août 2011 à 18:55

Avec lui, je suis restée longtemps sans touché terre. J'avais l'impression rassurante d'avoir un chemin à suivre, une ligne conductrice, un accompagnateur de fortune. En somme un cliché tout tracé à épouser. Et maintenant que j'ai atterri avec violence et force, je ne vois plus rien... je ne vois plus l'horizon. Et j'ai peur de ne pas savoir de quoi sera fait mon chemin. Je suis toute seule sur la route.

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Dimanche 21 août 2011 à 18:20

[Bribes de Prague]

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J'ai remarqué que j'écrivais souvent dans les moments difficiles de ma vie. Comme si mes maux se transformaient en mot. Mais j'ai fait un constat. Le bonheur
ca se vit, alors que la tristesse je la subis. Et je suis obligé de faire avec.


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