Funambule-de-Porcelaine

Emotions à temps partiel

Vendredi 12 août 2011 à 0:35




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J'ai l'impression qu'on m'a laissé devant un trou profond et sombre, un genre de précipice qui n'aurait pas de fin. Comme un trou noir. Et qu'il faut que je construise un pont, moi-même pour aller de l'autre côté et poursuivre mon chemin...  Reprendre le cour de ma vie...

Seulement voilà, autour de moi je ne trouve rien qui pourrait être un simple élément pour le construire ce foutu pont. Ce que je fais là, c'est que je cherche comment le construire. Et je suis sure que, quand j'aurais trouvé les éléments, il faudra que je trouve comment les assemblés..
Et au final, je vais devoir le traversé ce pont délicat, bancal et dangereux . Un peu à mon image en fait. Sinon je tombe direct dans ce sombre gouffre, au plus bas.

Et quand j'aurais fait tout ça, je vais peut-être soufflé. Ne plus vivre en retenant mon souffle, comme si je m'attendais à avoir encore mal à chaque instant.
Si j'arrive à faire tout ça, je serais fière de moi.




Mais pour là moment je suis coincée.

Jeudi 11 août 2011 à 1:14

Je ne sais pas par ou commencer. Tout est confus, tout se bouscule dans ma tête. Je me sens perdue. C'est pas que je suis effondrée, et que je pleurs tout le temps. C'est pas le cas. Mais je ressens toutes mes émotions très forte sans arrêt.
C'est vrai que ça fait 1 mois, qu'un mois c'est long. Mais je me sens toujours profondément blessé par tout ca. J'y repense souvent dans la journée et parfois la nuit. C'est pas que je pense à lui particulièrement, c'est que je repense à avant et je compare à maintenant et je me demande comment ça peut être possible. On m'aurait dit ca il y 2 ans et demi, je n'aurais pas pu y croire..  Hier j'ai effacé de nombreux de SMS, pleins d'amour et de compliment, et j'ai le sentiment d'avoir affaire a 2 personne différentes. C'est étrange d'avoir été autant attaché à quelqu'un et de la traiter comme de la merde et l'oublier totalement par la suite. C'est quelque chose que j'ai beaucoup de mal à comprendre.

Et puis j'ai relu tout ce que je lui écrivais et je me suis rappelé tout ce que je ressentais pour lui auparavant. Avec tant de naïveté, d'innocence, de pureté aussi quelque part. J'ai l'impression de lui avoir tout donné. D'un côté j'aimerai rencontrer quelqu'un de nouveau, recommencer à flirter, avoir des guilis dans le ventre quand on me prendra par la main ou qu'on m'embrassera. J'aimerai revivre ça. Mais j'ai l'impression que ca ne sera jamais plus pareil. Que ca ne se serra jamais possible. Je ne pourrais plus aimé comme ça. J'ai bien trop peur. Et puis à quoi bon? A quoi bon donner à quelqu'un si, c'est pour souffrir au final? Il a gâché quelque chose qui aurait pu être beau et fort en 8 min au téléphone. J'ai
l'impression qu'en faisant ça, il m'a rendu incapable d'aimer.



[Mon coeur est en convalescence]


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  J'ai peur. Tellement peur.

Vendredi 29 juillet 2011 à 1:22

Tout allait bien, je m'en sortais plutôt pas mal. C'est pas que je respire la joie de vivre tous les jours, que je me sens légère des pieds à la tête. Mais ca allait. Je me sentais mieux.
Mais là j'ai flanché. J'ai glissé sur une longue pente et il n'y a pas un seul brin d'herbe auquel je peux me rattraper. J'ai mal dans le coeur, je me sens éteinte. J'ai le coeur calciné. Tout me revient à cause de son ami qui agit comme lui, 2 semaines plus tard avec sa copine. Je fais un amalgame idiot certes, mais qui me réveille mes douleurs très peu soigné, que j'avais juste pris soin d'anesthésier. J'ai conscience que ca n'est qu'un goujat, immature et qui pour le coup n'évolura jamais. Mais la douleur elle est là. Bien là même, et surtout ce soir, on dirait qu'elle ne veut pas partir. Et je me sens coincé dans ma peine.

Je me sens morose.
Etre forte tout le temps, se battre chaque instant de la journée pour aller mieux, m'use. Cette peine m'a guetté toute la journée. C'est une journée empli de faiblesse pour moi. Empli d'un vide même.
Je fais de mon mieux, je vois les choses objectivement d'ailleurs. Ca n'avait jamais été aussi clair même. Mais j'ai quand même mal. Cette douleur sournoise traque mes instants de faiblesse à chaque moment.


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Mardi 19 juillet 2011 à 2:26

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Parfois la nuit, je te vois, je rêve de toi. C'est tellement agréable sur le moment. Souvent je ne vois pas ton visage, juste ton torse et ton cou. Et je peux sentir ton odeur et la douceur de ta peau sur moi. C'est doux et vaporeux. Comme dans un nuage. Puis d'un coup sec, je réalise que tout ça, ce qui était si agréable et qui me faisait sentir vivante. Ca, tu l'as donné à une autre. Elle est à ma place. Sauf que ca n'est plus ma place..







Lundi 18 juillet 2011 à 2:41

C'est tout. Je suis juste une ombre dans sa vie. Une rature. Je n'existe plus. C'est ce qu'on récolte quand on aime avec sincérité? Pourquoi on le paye? Quand on aime pour de vrai? La plupart des gens me disent "c'est la vie, c'est comme ça". Mais moi je ne comprends pas. Je ne comprends pas comment on peut supprimer quelqu'un de sa vie, alors qu'on l'a aimé assez fort. Je ne comprends pas qu'il est la haine envers moi. Comme si j'étais une poussière coincé dans son oeil et dont il n'arrive pas à se débarrasser.

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Je suis une poussière dans sa vie.




Pourquoi je souffre et pas lui?

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